Mai
1990. Rachel, jeune violoncelliste de talent originaire de Jérusalem,
retourne avec amertume dans sa ville
pour faire un concert avec Elisheva, son mentor, elle-même
violoncelliste de renom. Pour l'une comme pour l'autre, ce retour dans
la ville implique qu'elles renouent avec leur passé, qu'elles ont
chacune quitté brutalement mais qu'elles vont devoir accepter et
affronter (volontairement pour l'une et contre son gré pour l'autre).
Pendant les trois jours que doit durer leur séjour va se
jouer leur destin...
Premier roman faisant partie de mes lectures de juillet en tant que jury du grand prix des lecteurs de la
rentrée littéraire Fnac, Le troisième jour est celui que
j'ai sans conteste le plus apprécié. L'histoire est vraiment prenante,
le style magistral, car tout en finesse et en sensibilité.
Jérusalem nous ouvre littéralement ses portes grâce à des
descriptions tout aussi fines et sensibles que le style : on a
l'impression de voir la ville en mouvement, de sentir toutes ses
effluves,
d'entendre son tumulte. On se laisse emporter par le cheminement des
personnages, par leur combat contre le passé (et dans un sens contre
l'Histoire) qui les torture autant physiquement que
mentalement, par leurs déambulations dans une ville tout aussi
inquiétante que fascinante, à l'histoire complexe et de ce fait
passionnante.
J'ai vraiment passé un très bon moment grâce à la lecture de ce roman, j'ai découvert un auteur que je vais très
certainement relire par la suite... Merci aux éditions Denoël et à la Fnac pour cette découverte !
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