Julius Winsome (Gerard Donovan)

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Quatrième de couverture : "Julius Winsome, quinquagénaire, vit solitaire dans un chalet au coeur de la forêt du Maine.
Fils et petit-fils d'anciens combattants qui lui ont transmis leur horreur de la violence, Julius ne chasse pas, contrairement aux hommes virils de la région. Il préfère chérir ce que son père aimant lui a légué : les milliers de livres qui tapissent son chalet et le Lee-Enfield, ce fusil rapporté par son grand-père anglais des tranchées de la Première Guerre mondiale. Son unique compagnon est son chien Hobbes. La mort de ce dernier, abattu par un chasseur, déclenche chez cet homme doux une fureur meurtrière. "
 
Si j'ai voulu lire au départ ce roman, c'est que le quatrième de couverture m'avait spontanément intéressé : l'histoire d'un homme devenant chasseur d'hommes à la mort de son chien alors qu'il est au départ justement contre la chasse et la violence me semblait riche en possibilité de description psychologique quant à un passage de la raison à la folie.
Et soit, les pensées de Julius, homme empli de gentillesse, de sensibilité et de culture, devenant celles d'un monstre sanguinaire et méthodique au fil du roman, sont tout à fait bien écrites, s'installant de manière progressive et nous laissant sentir à quel point la psychose causée par la mort de ce qu'il aime le plus l'étreint et le ronge de plus en plus...
Mais ça ne m'a pas empêché du reste de m'ennuyer pendant que je lisais : le récit reste bien trop monotone, sans un véritable intérêt narratif, où même le grand développement de la psychologie du personnage pour rendre le tout captivant.
 
Une lecture dont j'aurais pu donc me passer, puisqu'elle ne m'a rien apporté de particulier...

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