Cent portes battant aux quatre vents (Steinunn Sigurdardottir)


Titre original : Hundrad dyr i golunni
Traduction : Catherine Eyjolfsson
Nationalité de l'auteur : Islandaise
Publication originale : 2002
Publication dans cette édition : 2011
Edition : Héloïse d'Ormesson
Nombre de pages : 124
Prix : 15,22 euros
Quatrième de couverture : Je déjeunais dans un restaurant de la place Toudouze lorsque je découvris ce qui manquait. Un amant. Un amant pour de vrai, avec mots doux, imposition des mains et tout le saint-frusquin. Comment n’y avoir pas pensé plus tôt ?
Pourquoi avoir ressassé pendant vingt-cinq ans un amour impossible ? Et pourquoi, tout ce temps durant, s’être imposé une désespérante vie sans chair, désolée et blanche ? De retour à Paris, Brynhildur se remémore ses années de jeunesse, les eaux froides où l’irrésistible Islandaise a perdu son professeur de grec, et son érotisme avec. Sur le ton d’une confession indécente, un esprit libre et narquois fait le bilan d’une vie dont l’amour est la clé. L’amour et son manque.

Cent portes battant aux quatre vents est un roman empreint de douceur et de sensibilité qui se lit très vite et très bien. Il est un peu surprenant au départ car il commence justement par les premiers mots du quatrième de couverture : démarrage un peu abrupt donc, qui prend cependant tout son sens quand Brynhildur raconte ensuite son passé parisien, ce qui a eu lieu alors qu'elle y était étudiante (elle est désormais mariée et de mère de deux jeunes filles elles-mêmes en couple). La façon dont elle raconte ce passé est très touchante et montre le traumatisme amoureux dont elle a été victime, expliquant le chemin qu'a pris ensuite sa conception un peu particulière de l'amour et son choix d'épouser un de ses amis "par dépit"
A l'histoire de ce passé s'ajoutent de très belles descriptions, tout aussi touchantes, de l'Islande, ce pays natal qui lui manque alors qu'elle séjourne à Paris pendant quelques jours, séjour qui amène justement son désir de se trouver un amant pour mieux affronter ce passé toujours à vif. 

Malgré tout, même si j'ai été touchée par cette femme et la façon d'écrire de Steinunn Sigurdardottir, je suis restée assez extérieure à son histoire; je ne me suis pas vraiment sentie concernée, peut-être parce qu'il m'est encore difficile d'envisager ce genre de retour dans le passé à mon âge. Cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment de lecture, mais j'ai senti qu'il m'avait manqué ce petit quelque chose qui aurait pu en faire un coup de cœur. 






2 commentaires:

  1. Interessant donc même si ce n'est pas un coup de coeur. J'irai voir s'il est à la bibli!

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    1. Tout à fait ça ! J'ai passé un bon moment de lecture malgré tout, et en plus il est court donc il se lit très vite.

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