Thomas
Eckelton, PDG d'une entreprise informatique vivant à San Francisco, se
réveille un matin au beau milieu
d'un des quartiers les plus défavorisés de Bogotà, sans aucun argent
ni papiers d'identité. Il va rapidement découvrir qu'en plus d'avoir
été abandonné au milieu d'une des villes les plus
dangereuses du monde, il a changé de visage.Il va devoir réussir à
survivre dans ces conditions et trouver un moyen de rentrer aux
Etats-Unis pour comprendre ce qui lui est arrivé...
On
entre rapidement dans l'intrigue de ce polar qui, même si elle n'est
pas forcément toujours originale, n'en
reste pas moins bien ficelée. Ce qui est vraiment le plus
intéressant, c'est de suivre à la fois le récit selon le point de vue de
Thomas et selon ceux des différents agents du FBI qui sont à sa
recherche après l'annonce de sa disparition. L'utilisation de
chapitres brefs donne à cette suite de points de vue tout son sens et
tout son intérêt, car ainsi l'enquête semble être menée à
tambour battant, et crée vraiment le suspense nécessaire pour se
laisser prendre par l'histoire. De plus, ce roman permet vraiment de
relativiser quant à la valeur du pouvoir et de l'argent dans
notre société actuelle : un homme qui semblait tout avoir (du moins
tout ce que tout le monde ou presque souhaite obtenir pour se sentir
heureux) perd tout en quelques instants, et ne peut que
compter sur lui-même, et non plus sur son nom, pour s'en sortir.
Une très bonne lecture donc, qui m'a donné envie de lire plus régulièrement des polars, et de découvrir de
nouveaux auteurs comme Laurent Terry, que je ne connaissais pas avant d'ouvrir ce roman.
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