Extrait
du quatrième de couverture : " Tom Cloudman est sans conteste le plus
mauvais cascadeur du monde. Ses
performances de voltige involontairement comiques le propulsent au
sommet de la gloire. Jusqu'à ce qu'un médecin qui le soigne pour une
énième fracture décèle chez lui une maladie incurable.
Commence alors pour Tom un long séjour hospitalier pour tenter de
venir à bout de ce qu'il appelle « la Betterave ». Lors d'une de ses
déambulations nocturnes dans les couloirs de
l'hôpital, cet homme qui a toujours rêvé de voler rencontre une
étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose le pacte suivant :
« Je peux vous transformer en oiseau, ce qui
vous sauverait, mais cela ne sera pas sans conséquences. Pour
déclencher votre métamorphose vous devrez faire l'amour avec moi. De
cette union naîtra peut-être un enfant. Un risque à
accepter. »
Quatrième écrit de Mathias Malzieu, après 38 mini westerns, Maintenant qu'il fait tout le temps nuit
sur toi et La mécanique du coeur, Métamorphose en bord de ciel,
bien que créateur d'une atmosphère tout aussi onirique et décalée que
les précédents volumes, ne m'a pas
autant plu qu'eux. L'histoire reste malgré tout passionnante et se
lit avec autant de facilité et de plaisir, le style d'écriture est
toujours aussi agréable, même si j'ai été bien moins touchée
et intéressée par l'histoire de Tom Cloudman que je ne l'avais été
par celle de Jack. Peut-être que ceci s'explique car le sujet reste le
même dans ce conte que dans les précédents, à savoir
l'omniprésence de la mort, de la maladie, et du pouvoir que peuvent
avoir l'amour et le rêve pour transformer cette mort ou cette maladie en
quelque chose de plus poétique, et donc de plus
supportable, ou en tout cas de moins inquiétant...
Métamorphose en bord de ciel reste néanmoins une lecture qui je ne regrette pas le moins du monde
!
A
noter la participation, dans l'édition reliée, de nombreux
illustrateurs et peintres qui parviennent à
merveille, au fil des pages et des illustrations, à donner vie au
conte merveilleux de Mathias Malzieu. Cette version reliée est vraiment
magnifique et vaut le détour !
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