Fables,
comic book publié pour la première fois en 2003, nous mène à la
rencontre des héros de contes
de fées de notre enfance, nommés fables : Blanche-Neige, le Grand
Méchant Loup, Boucle d'Or... Ceux-ci vivent, pour la plupart (du moins
ceux qui peuvent s'adapter à la vie "normale", autrement
dit la nôtre), en toute discrétion, à Fableville / New York, où ils
se sont réfugiés après avoir été chassés de leur royaume par
l'Adversaire. Ceux qui ne peuvent pas s'adapter à la vie de
Fableville vivent à l'écart, à la Ferme.
Le
premier tome se déroule à Fableville, durant une enquête du Grand
Méchant Loup, alias Bigby, qui doit
découvrir qui est à l'origine de la mort de Rose Rouge, la sœur
rivale de Blanche-Neige. Le deuxième tome se déroule quant à lui à la
Ferme, durant une révolte de ses habitants qui en ont assez
d'être mis de côté par le reste des Fables et veulent leur liberté.
Le troisième tome revient sur le duo Bigby et Blanche Neige, l'un shérif
et l'autre maire-adjoint de Fableville.
La lecture des autres tomes (au nombre de 13 pour l'instant en France) devrait suivre très bientôt !
D'emblée, j'ai vraiment accroché sur le principe du scénario de Fables
: redonner une jeunesse aux
héros de contes, de fables, de récits pour enfants en les insérant
dans le monde réel, pourquoi pas ? Et je n'ai pas été déçue, du moins
pour les trois tomes que j'ai pour l'instant lus : les
récits sont très bien amenés, intéressants et drôles; les
personnages sont exactement comme dans mes souvenirs, autant
graphiquement que psychologiquement, avec parfois un petit quelque chose
en
plus qui les rend encore plus intéressants, notamment parce qu'ils
sont aussi parodiés (le Prince Charmant comme coureur de jupons par
exemple). Bill Willingham touche de plus à plusieurs types
de récits : le roman policier, le roman d'aventures, le récit
d'amour..., ce qui donne à chaque tome quelque chose d'inattendu (à voir
si cela se confirme après).
Ces
récits sont également soutenus par un style graphique que j'apprécie
vraiment, surtout pour son côté rétro,
que ce soit au niveau du design des personnages ou au niveau des
couleurs vives choisies pour les planches. On a l'impression de lire des
comic books des années 80, mais sans l'aspect parfois un
peu kitsch de certains personnages de cette époque.
Lecture que je vais donc continuer avec plaisir, en achetant les prochains tomes d'ici peu !
MAJ du 10 avril 2012 : depuis cette chronique, j'ai acheté et lu, ces derniers mois, les
tomes 4 à 8.
On
passe dans un registre assez différent de ce qui précédait quant à
l'aspect narratif :
en effet, nous sommes plutôt désormais face à de petites nouvelles
dans un seul tome, nouvelles qui font directement avancer l'histoire
(découverte de nouveaux Fables, bataille contre des sbires
de l'Adversaire, période d'élection à la mairie de Fableville...) ou
qui reviennent plus particulièrement sur l'histoire d'un des Fables
(Jack, Boy Blue...). Ce nouvel aspect est assez
intéressant, puisqu'il apporte de nombreux compléments sur les
personnages, mais il fait ralentir l'histoire principale. Pour
l'instant, cela n'est pas trop gênant, mais j'espère que cette
impression ne va pas s'accentuer...
Graphiquement, toujours rien à redire en ce qui concerne l'histoire principale; pour les
histoires secondaires, les dessinateurs varient au fil des tomes, et j'accroche plus ou moins quant à leur style graphique.
La lecture de Fables reste en
tout cas toujours un plaisir : encore 7 tomes pour rattraper le quinzième tome qui paraît dans quelques jours !
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