 
  
Parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas fait de chroniques non littéraires, je profite du fait
    d'avoir terminé de regarder l'adaptation d'Hamlet de Kenneth Branagh, sortie en 1996, pour me remettre aux chroniques ciné.
  
    D'abord,
 un petit rappel du début de l'intrigue de cette illustre pièce de 
William Shakespeare, une de mes
    préférées d'ailleurs : le roi du Danemark meurt dans des 
circonstances étranges. Très rapidement, son frère, Claudius, devient 
roi à sa place et épouse sa veuve, Gertrude. Hamlet, le fils du roi
    défunt, n'accepte pas cette union qu'il juge immorale car 
incestueuse. Il découvre alors, en rencontrant sur les remparts du 
château le spectre de son père, qu'il a été en fin de compte assassiné
    par Claudius. A cet instant, Hamlet n'a plus qu'une seule idée en 
tête : venger son père par tous les moyens, quitte à simuler la folie 
pour parvenir à ses fins - ce qui aura des conséquences
    tragiques sur son entourage - ...
  
    Cette
 adaptation est restée pendant très longtemps dans ma vidéothèque avant 
que je prenne le temps de la
    regarder : elle dure en effet quatre heures, et j'avais vraiment 
envie de la voir en une fois. Il s'avère que je n'y suis pas parvenue, 
mais qu'importe, le film est coupé par un "entracte" bien
    placé.
  
    Face
 à cette adaptation, je me suis d'abord senti décontenancée par le choix
 fait par Kenneth Branagh de
    transposer la pièce à la fin du XIXème siècle. Soit, les décors et 
costumes utilisés dans l'adaptation respectent bien cette époque et 
donnent beaucoup de réalisme à l'histoire, mais cette
    transposition entraîne quelques maladresses anachroniques à cause 
d'un respect total ou presque du texte du dramaturge anglais (ce qui est
 plus qu'agréable, surtout en vostfr). Je me suis demandé
    quel était le but de ce choix qui n'apporte pas vraiment grand chose
 de plus : j'en ai rapidement déduit que c'était tout simplement un 
moyen de s'approprier le texte, tout en le respectant, pour
    le réalisateur.
  
    Néanmoins,
 l'interprétation des différents acteurs, notamment Kenneth Branagh et 
Kate Winslet dans les rôles
    respectifs d'Hamlet et d'Ophélie, est tellement magistrale qu'on en 
oublie très vite cette transposition, ou du moins on l'accepte parce 
qu'elle finit par couler de source. La pièce est
    d'ailleurs si bien interprétée qu'on ne voit même pas les quatres 
heures défiler, c'est un régal !
  
    Une adaptation d'Hamlet
 à voir absolument si l'on aime Shakespeare, même si elle peut au départ
    surprendre et gêner le spectateur : elle donne en fin de compte une 
autre vision de la pièce tout en la respectant énormément malgré tout !
  
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