Quatrième de couverture :
"Alabama,
1918. Quand Zelda, « Belle du Sud », rencontre le lieutenant Scott
Fitzgerald, sa vie prend
un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès
retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la
coqueluche du Tout-New York. Mais Scott et Zelda
ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie
mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes..."
Je
me suis lancée dans ce roman totalement par hasard, parce que le
quatrième de couverture me plaisait. Je
trouve toujours intéressant de partir d'un personnage réel pour
imaginer des parts d'ombre de sa vie, combler des blancs selon la façon
dont on le comprend soi-même, surtout que la vie de Zelda
Fitzgerald, et par la même occasion de Francis Scott, est riche de
ce point de vue (du peu que je connais du moins).
Soit,
ce qui est présenté par ce quatrième de couverture est tout à fait
conforme à ce que j'ai lu, mais la
façon dont le récit a été construit m'a franchement gêné : à la
manière d'un journal intime, Zelda raconte son histoire, mais cette
histoire est racontée par bribes qui s'enchaînent parfois sans
logique chronologique (plutôt par successions d'idées, de
réminiscences de souvenirs...), rendant le tout très confus malgré la
précision des dates. Cette confusion est bien sûr voulue quant à
l'état de santé de la narratrice, personnellement cela m'a empêché
d'avancer convenablement, et surtout de m'intéresser à ce que je lisais.
De
plus, dans ce roman, le lecteur est censé ressentir de l'empathie pour
Zelda et pour la vie plus que
chaotique qui lui a fait vivre son mari. Or, paradoxalement, la
façon dont l'histoire est racontée me l'a rendue plus qu'antipathique,
ce qui ne m'a pas aidé pour apprécier encore plus ce que je
lisais.
Cela
faisait en tout cas longtemps que j'avais si peu accroché sur un roman
(j'ai
eu du mal à le terminer) : même si le but est de mimer les névroses
de Zelda, j'ai trouvé le récit trop confus, et surtout je ne me suis pas
du tout attachée au personnage, qui m'a semblé bien
terne et superficiel. Est-ce dû à la tournure qu'a voulu lui faire
prendre Gilles Leroy ou à sa réalité, je ne sais pas, je ne connais pas
suffisamment le couple Fitzgerald pour
trancher...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire