Geisha (Arthur Golden)


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Quatrième de couverture :
" À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto.
Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. "
 
 
Geisha est un de ces livres qui est depuis bien longtemps dans ma PAL, à attendre bien sagement que je me décide à le lire. C'est grâce à inscriptions à des challenges sur Livraddict que je me suis enfin décidée à m'y mettre.
Les raisons de cette attente ? C'est d'abord un roman assez épais (600 pages), et je craignais également qu'à cause de cette épaisseur, il ne soit pas forcément facile à lire : les geishas me sont particulièrement étrangères, alors j'ai eu peur de me perdre un peu dans la description de leurs coutumes, cérémonies, vêtements, maquillages, jusqu'au point de m'ennuyer pendant ma lecture.

Et bien pas du tout, puisque, même en donnant des explications plutôt précises des différents évènements importants qui ont lieu dans la vie d'une geisha, le récit n'est en aucun cas difficile ou ennuyant à lire. Je pense que c'est parce que c'est Sayuri qui, tout au long du récit, raconte son histoire : ainsi, le lecteur la suit au fil de son évolution, qu'elle décrit avec des mots simples, compréhensibles de tous.
De plus, le fait qu'Arthur Golden fasse preuve d'une belle connaissance des geishas, qu'il nous fait donc partager de la manière la plus précise possible grâce à Sayuri, nous donne la sensation que celle-ci a vraiment existé. Romanesque et réalisme se mêlent donc parfaitement, donnant beaucoup de vivacité et de couleur au personnage, ce qui est à mon sens la plus belle réussite du roman.
Comme j'ai eu l'impression d'assister à la naissance d'une véritable geisha, j'ai vraiment aimé suivre les aventures, parfois comiques, parfois tragiques, de la mignonne petite Chiyo, fille de pêcheur, devenue en quelques années la célèbre et magnifique Sayuri, geisha aux yeux fascinants. 
 
Mais j'ai tout de même ressenti une petite déception : la fin m'a semblé un peu poussive, comme s'il fallait absolument faire une "happy end" classique, plus attendue et appréciée par le lecteur. J'aurais bien aimé, pour une fois, que Sayuri ait un destin moins rose, mais plus original, que celui auquel je m'attendais, personnellement, depuis les cent premières pages...
 
 
Malgré cette fin, Geisha reste un très bon roman, facile et agréable à lire, qui nous en apprend davantage sur le monde des geishas, monde sur lequel nous, les occidentaux, avons parfois des préjugés plus ou moins négatifs. Une bonne façon de s'en débarrasser donc, Arthur Golden s'étant vraiment documenté pour parvenir, avec brio, à écrire une intrigue à la fois réaliste et romanesque.
 
Un grand merci à Melymelo qui m'a donc permis, grâce au challenge LDPA, de sortir cet ouvrage un peu plus tôt que prévu de ma PAL; je verrai si j'ai le temps de lire les deux autres qu'elle avait sélectionnés, mais j'ai de toute façon d'ores et déjà rempli ma part du contrat.
Quant à sa lecture des Hauts de Hurle-vent d'Emily Brontë, réalisée dans le cadre de ce même challenge, elle est bien moins enthousiaste que la mienne, comme vous pouvez le lire ici.
 
 
Ces prochains jours, je vais regarder l'adaptation qui a été réalisée en 2006 par Rob Marshall pour faire une petite comparaison. Je mettrai donc à jour cette chronique à ce moment-là.

 
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