Julia et Roem (Enki Bilal)

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Résumé des éditions Casterman :
Après le « coup de sang » environnemental dont Animal’z relatait l’impact tragique et dévastateur, la planète s’apaise et se recompose, les survivants réapprennent à s’organiser. Dans cette géographie chamboulée, des déserts ont surgi. Et c’est au cœur de l’un d’entre eux, bien improbablement situé à l’emplacement de la mer Baltique, que l’on suit la trace d’un ex aumônier militaire énigmatique, installé au volant d’une Ferrari électrique lancée à plein régime. Trois personnages vont croiser sa route : deux jeunes hommes qu’il sauve in extremis de la mort par déshydratation, et un rapace blessé par balle, dont il répare l’aile cassée…
 
 
Enki Bilal est l'un de mes auteurs BD préférés, je dirais ex aequo avec Yslaire : ce que j'aime chez lui, ce sont ses dessins et ses couleurs artistiques (on a parfois plus l'impression de regarder des aquarelles que des planches BD classiques), ainsi que ses scénarii décalés, assez étranges, voire oniriques. 
 
Je viens de lire sa dernière BD, Julia et Roem, qui est donc la suite d'Animal'z, dont j'avais eu un avis plutôt mitigé.
Il en est de même pour ce deuxième volet : graphiquement, je suis toujours aussi fascinée par le style de Bilal, qui oscille cette fois entre les tons bleus et rouges, et qui s'affine de BD en BD.
En ce qui concerne l'histoire, je n'ai cependant pas été totalement convaincue : il y a comme d'habitude une vraie recherche narrative (transposer l'histoire de Roméo et Juliette dans un monde postapocalyptique et lui ajouter un nouveau sens), mais elle m'a paru moins intéressante que les récits précédents.
 
 
Julia et Roem est donc une lecture plutôt satisfaisante, mais bien en deçà de ce que j'attendais d'une BD d'Enki Bilal : je ne suis pas aussi convaincue par cette série que par la trilogie Nikopol ou par la tétralogie Monstre.
J'attends tout de même de lire les prochains volets pour me faire un avis final... 

 
bannirechallenge
 
challengepalezero

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