Après
un cataclysme survenu sur Terre, entraînant la destruction de la
majorité de l'humanité, un père et son
jeune fils traversent les Etats-Unis pour rejoindre la mer et
profiter d'un climat plus clément pour survivre. Mais cette traversée ne
sera pas sans embûches, notamment à cause de la présence
d'autres survivants cannibales et sans pitié et des conditions
climatiques difficiles...
Prix Pullitzer 2007, La route est un roman à l'histoire vraiment intéressante et bien menée : l'univers postapocalyptique est oppressant, parfois très glauque. On imagine visuellement bien les scènes décrites - à notre grand dam pour certaines -; en cela l'écriture de McCarthy est très proche de scènes cinématographiques et donne de la force aux évènements les plus monstrueux de l'histoire. Mais en même temps, le style et les personnages (ou du moins la traduction, à vérifier en V.O.) sont plats et simplistes, manquent de relief, de personnalité, et gâchent vraiment l'atmosphère et l'histoire : on a parfois l'impression de lire un scénar' de film justement et pas un livre, dommage...
Avis plutôt mitigé sur ce premier McCarthy lu, mais je pense lire la version originale pour confirmer ou infirmer mon premier avis : le style peut parfois être tellement dénaturé par une traduction! La suite au prochain numéro...
Prix Pullitzer 2007, La route est un roman à l'histoire vraiment intéressante et bien menée : l'univers postapocalyptique est oppressant, parfois très glauque. On imagine visuellement bien les scènes décrites - à notre grand dam pour certaines -; en cela l'écriture de McCarthy est très proche de scènes cinématographiques et donne de la force aux évènements les plus monstrueux de l'histoire. Mais en même temps, le style et les personnages (ou du moins la traduction, à vérifier en V.O.) sont plats et simplistes, manquent de relief, de personnalité, et gâchent vraiment l'atmosphère et l'histoire : on a parfois l'impression de lire un scénar' de film justement et pas un livre, dommage...
Avis plutôt mitigé sur ce premier McCarthy lu, mais je pense lire la version originale pour confirmer ou infirmer mon premier avis : le style peut parfois être tellement dénaturé par une traduction! La suite au prochain numéro...
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