Lélia (George Sand)




Nationalité de l'auteur : Française
Publication originale : 1833
Publication dans cette édition : septembre 2003
Edition : Gallimard
Nombre de pages : 600
Prix : 7,50 euros 
Quatrième de couverture : Ce roman est inspiré, moins par la vie que par la personne de George Sand. L'héroïne est une femme d'action, mais dévorée du démon de l'analyse, et dont le charme opère sur bien des hommes : le poète Sténio (on songe à Musset), l'ancien aventurier converti, Trenmor, l'ermite Magnus. Lélia cherche la paix en devenant l'abbesse d'un couvent. Sténio l'y retrouve et c'est le drame. "

A la fin de ma lecture de Lélia (que j'ai d'abord pensé abandonner et puis que j'ai tout de même terminé bon an mal an), une seule conclusion me vient : qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer ! 

L'explication en est simple : j'ai dû faire face à tous les poncifs romantiques que je déteste de cette première partie du XIXème siècle, - du moins quand ils sont presque poussés jusqu'à la caricature comme ici -. 
D'abord, il ne se passe franchement rien pendant plus de 300 pages : seuls sont décrits les états d'âme combinés de Lélia, Sténio et consorts quant à leur place dans le monde (pour Lélia) et leur place dans leur cœur de Lélia (pour la gent masculine).  
Ces états d'âme sont, de plus, parfois présentés sous la forme de "lettres" que s'écrivent les protagonistes, parfois sous la forme de récits que fait un narrateur omniscient de leurs rencontres - en somme assez bordélique, à tel point que je m'y suis parfois perdue.
Qui plus est, tous les questionnements qu'imposent ces états d'âme sont censés nous présenter un personnage féminin, - avatar de son auteur d'ailleurs -, complexe, mystérieux et double, à la fois diabolique et angélique (comme souvent à cette époque); malheureusement, à vouloir trop en faire, Lélia devient fade et bien peu crédible à mon sens pour devenir une véritable héroïne romanesque et romantique. 

Cette lecture est donc une grosse déception, ayant eu vent de beaucoup de points de vue positifs. Je ne suis définitivement pas fervente de ce type de Romantisme, et je mettrai ce roman aux côtés de Chateaubriand, Byron et De Quincey, dans la catégorie des épanchements tellement exacerbés qu'ils en deviennent ridicules... 


4 commentaires:

  1. Ouh la ! Ca ne t'a vraiment pas plu. Il est dans ma PAL et ça ne m'encourage pas à le sortir !

    Bonne année à toi en tout cas ! Plein de bonnes choses que ce soit personnel, professionnel ou livresque !
    Bisous

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    1. Ca dépend si tu aimes ou non ce genre de romans... Moi j'y suis assez allergique depuis longtemps ! ^^

      Bonne année à toi aussi, et je te souhaite également tout plein de bonnes choses !

      Bisous

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  2. Arf arf la vie de George Sand me fascine tellement que j'avais vachement envie de le lire, celui là...
    Bon je le lirai quand même histoire de me faire mon avis. Jolie critique quand même, j'y penserai, merci!

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    1. C'est pour la même raison que j'avais envie de lire ce roman, et j'ai trouvé qu'il la rendait plutôt fade. Mais bon, j'ai du mal avec cette façon trop "épanchée" d'écrire, ce n'est peut-être pas ton cas.

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