Quatrième de couverture :
" Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désœuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites."
Troisième billet d'un ouvrage reçu pour le Grand Prix de la rentrée littéraire Fnac, Suite(s) impériale(s) est cependant le premier que j'ai lu. Il est vrai que cela faisait un petit moment que je voulais tenter de lire un roman de Bret Easton Ellis, l'occasion s'en est présentée plus tôt que je ne le pensais... Pourquoi cette attirance pour cet auteur? Ce n'était pas du tout parce qu'il est "tendance" dernièrement (et donc qu'il faut l'avoir lu pour être soi-même "tendance") mais plutôt parce que j'avais feuilleté certains de ses romans, lu certaines chroniques et son style, de même que le choix de ses thèmes, me semblaient correspondre aux auteurs américains du XXème siècle que j'apprécie particulièrement, tels la Beat Generation, Bukowski...
" Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désœuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites."
Troisième billet d'un ouvrage reçu pour le Grand Prix de la rentrée littéraire Fnac, Suite(s) impériale(s) est cependant le premier que j'ai lu. Il est vrai que cela faisait un petit moment que je voulais tenter de lire un roman de Bret Easton Ellis, l'occasion s'en est présentée plus tôt que je ne le pensais... Pourquoi cette attirance pour cet auteur? Ce n'était pas du tout parce qu'il est "tendance" dernièrement (et donc qu'il faut l'avoir lu pour être soi-même "tendance") mais plutôt parce que j'avais feuilleté certains de ses romans, lu certaines chroniques et son style, de même que le choix de ses thèmes, me semblaient correspondre aux auteurs américains du XXème siècle que j'apprécie particulièrement, tels la Beat Generation, Bukowski...
Et
bien je m'étais trompée... Soit, Bret Easton Ellis nous présente les
travers et les désillusions de la vie
hollywodienne, son côté sordide et bien souvent pathétique, mais
cette présentation est trop peu virulente pour en devenir vraiment
subversive et intéressante. Le style est trop neutre,
parfois même plat, rendant la lecture molle par moments, ce qui
reste assez gênant quand vient se mêler du suspense à cette platitude
(enfin, suspense relatif, car on devine très vite ce qu'il se
passe), et que ce suspense traîne vraiment en longueur...
Avis
mitigé sur ce roman qui reste sympathique à lire, mais qui est loin de
m'avoir transcendé, surtout lorsque
l'on s'attend à quelque chose de subversif, d'acide (et surtout de
très original) et que ce quelque chose reste plus que gentillet et
convenu... Comme quoi, rien ne vaut le propre avis que l'on
peut se faire sur les choses !
Peut-être aurai-je dû commencer par un de ses romans plus anciens... A l'occasion, je pense tout de même lire
Moins que zéro pour comprendre un peu mieux les personnages et peut-être nuancer mon point de vue actuel, qui sait ?
Merci à la Fnac et aux éditions Robert Laffont !
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