Arnljotur
quitte son père, son frère jumeau autiste et la jeune femme avec qui il
a eu une aventure d'une seule
nuit (entraînant la naissance d'une petite fille), pour se rendre
dans la roseraie d'un monastère et y cultiver une variété rare de Rosa
Candida à huit pétales. Derrière cette passion pour les
fleurs et ce départ, sa mère, morte prématurément dans un accident
de voiture, qui tenait une serre dans son jardin et qui cultivait ce
type de roses. Cette échappée dans un monde propice à
l'introspection va être l'occasion pour le jeune homme de 22 ans de
se découvrir, de devenir un homme, notamment grâce à une visite
inattendue dans ce monastère...
Pas d'explication particulière à mon désir de lire ce roman : j'ai eu spontanément envie de le découvrir, sans
raison concrète.
Et
je dois dire que j'ai été (peut-être en raison de cette spontanéité)
assez déçue à sa fermeture : jusqu'à
l'arrivée au monastère (qui dure une bonne centaine de pages), je me
suis tout bonnement ennuyée. A partir de l'arrivée au monastère, le
récit est devenu plus intéressant, Arnljotur plus
attachant, mais j'ai malgré tout encore ressenti de l'ennui, et eu
un sentiment d'inachevé dans les dernières pages que j'ai bien du mal à
expliquer...
Une lecture sans véritable intérêt pour moi, je devrais donc vite oublier ce roman. Mais je conçois qu'on puisse
l'apprécier : ce n'est pas mon genre de lectures a posteriori.
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