Quatrième
de couverture : " Colonne vertébrale d’un monde postapocalyptique, la
Canalisation Jorgmund – où
transite la substance indispensable à la survie de tous -, est en
feu. Gonzo Lubitsch, héros de profession et expert en incendie, est
engagé pour régler le problème. Que cache cet accident et
qu’attend vraiment la surpuissante compagnie Jormund ? Sa mission
entraînera Gonzo jusque dans les profondeurs des arcanes du pouvoir et
de la manipulation. Mais celui-ci concerne bien plus que
la seule Canalisation, bien plus que les seules apparences. Sa
mission entraînera Gonzo et son meilleur ami, le narrateur, jusque dans
les sombres profondeurs de la surpuissante compagnie
Jorgmund. Leur histoire est celle du Monde Effacé, un monde rayé de
la carte, menacé par le chaos."
Il y a tellement de choses à dire sur ce roman que je ne sais pas par où commencer...
Premier
point qu'il me paraît important d'aborder, sa richesse : richesse des
références, autant littéraires que
cinématographiques ou télévisuelles ; richesse de l'univers mis en
place, tout en complexité et en inattendu ; richesse des personnages ;
richesse du récit, grâce à une écriture vivante et
originale, qui nous donne l'impression de voir un film plutôt que de
lire - sans que le style n'en soit pour autant appauvri -.
Ensuite,
son humour : le narrateur est en effet un antihéros bourré de
dérision. Il se moque de lui-même,
des autres, du monde qui l'entoure, et passe son temps à entrer dans
des élucubrations surréalistes et totalement décalées, qui ne peuvent
que faire rire ou sourire - enfin si l'on est partisan
de ce type d'humour, ma foi très anglais -.
Enfin, dernier point important, son aspect polémique : à l'humour et à la folie de l'histoire se greffe une critique assez virulente de la guerre et du désir de vouloir créer des armes toujours plus destructrices pour contrôler le monde (au point de le détruire quasi totalement). La guerre reste une action vaine et absurde qui ne fait que mettre en évidence la bêtise humaine dans ce qu'elle a de plus inquiétant et de plus pathétique; ce qui explique, à mon avis, la grande part de dérision du narrateur.
Enfin, dernier point important, son aspect polémique : à l'humour et à la folie de l'histoire se greffe une critique assez virulente de la guerre et du désir de vouloir créer des armes toujours plus destructrices pour contrôler le monde (au point de le détruire quasi totalement). La guerre reste une action vaine et absurde qui ne fait que mettre en évidence la bêtise humaine dans ce qu'elle a de plus inquiétant et de plus pathétique; ce qui explique, à mon avis, la grande part de dérision du narrateur.
Seul
bémol de cette lecture : vers le milieu du roman, j'ai deviné assez
facilement les grandes lignes de ce qui
allait suivre, mais ceci ne m'a pas gêné outre mesure car il restait
tout de même des zones d'ombre auxquelles je n'avais pas songées un
seul instant.
Gonzo Lubitsch ou l'incroyable odyssée
a en tout cas été une lecture passionnante, surprenante et fort
divertissante! On a du mal à lâcher cette épopée postapocalyptique
malgré le nombre de pages (plus de 600) et mon manque de temps ces
derniers mois pour cause de travail intensif : on s'amuse
tout du long à suivre le narrateur dans son cheminement délirant,
peuplé de ninjas, de mutants, de mimes, et j'en passe... Je vais
désormais suivre de près l'actualité de Nick
Harkaway...
Un grand merci à Blog-O-Book et aux éditions Robert Laffont pour ce nouveau partenariat !
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