Extraits du quarième de couverture :
"«
Mon métier consiste à descendre du haut de la montagne jusqu’en bas. À
descendre le plus vite possible. C’est
un métier d’homme. » Ainsi commence l’« Autoportrait du descendeur
», de Paul Fournel. [...] C’est dans cet espace que s’est glissé Hervé
Le Tellier pour son « Autoportrait du séducteur », dont
le début est, bien sûr : « Mon art consiste à séduire les femmes au
cours d’une soirée. À séduire le plus vite possible… » Surpris du
résultat, Paul Fournel a reproduit sa démarche avec «
l’écorcheur », puis, les uns après les autres, les Oulipiens leur
ont emboîté le pas… Ont ainsi proliféré une vingtaine d’autoportraits
[...]"
Comme
on le comprend à la lecture de ce quatrième de couverture, le jeu
oulipien de ce recueil consistait
en la reprise d'une trame générale pour créer une nouvelle, dont les
contraintes étaient de décrire quelque chose/quelqu'un à travers son
métier/son art (écrivain, fonctionnaire, tueur à gages,
toupie, fourmi...) et de respecter le choix de certaines phrases ou
tournures utilisées dans le premier autoportrait de Paul Fournel.
Il
est assez difficile de parler d'un projet de la sorte, car il faut
vraiment le lire pour en comprendre tout
son intérêt et apprécier le travail réalisé au fil des nouvelles :
je me suis en tout cas vraiment amusée pendant cette lecture, autant
pour les choix d'autoportraits incongrus que pour les
autoportraits eux-mêmes, et j'ai accroché sur cette approche
collective de la littérature que je n'avais qu'encore très peu touchée
du doigt jusqu'à présent. Je retenterai rapidement l'expérience
en tout cas !
Pour moi, un
recueil de nouvelles à découvrir et à partager d'urgence !
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