Titre original : Twilight
Traduction : Luc Rigoureau
Publication originale : 2005
Publication dans cette édition : janvier 2011
Edition : Hachette
Nombre de pages :
Prix : 8,90 euros
Quatrième de couverture : " Bella, dix-sept ans, décide de quitter l’Arizona ensoleillé où elle
vivait avec sa mère, pour s’installer chez son père. Elle croit renoncer
à tout ce qu’elle aime, certaine qu’elle ne s’habituera jamais ni à la
pluie, ni à la petite ville de Forks, où l’anonymat est interdit. Mais
elle rencontre Edwards, lycéen de son âge, d’une beauté inquiétante.
Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux
humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d’atteinte, Edward
Cullen n’est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine."
C'est avec un très grand scepticisme que j'ai décidé de lire ce premier tome de la saga Twilight. L'histoire ne m'a jamais franchement intéressée et les nombreuses critiques n'ont pas été pour me donner plus envie. J'ai néanmoins sauté le pas, ayant toujours besoin de me faire mon propre avis afin de comprendre un engouement sur tel livre, tel film, etc.
Je dois dire que le roman se lit très facilement : pas de problème de compréhension, tout est plutôt clair et expliqué quand il faut. Par contre, le style n'en reste pas moins limité : beaucoup de répétitions, peu de vocabulaire (pour une traduction, j'imagine donc le pire en VO).
Malgré cette lecture assez fluide, l'histoire est restée pour moi assez inspide, d'abord à cause de Bella Swan, héroïne et narratrice du récit : j'ai eu beaucoup de mal avec ce personnage à qui j'ai eu envie de filer des baffes tout au long de ma lecture. C'est le cliché de l'adolescente qui m'insupporte particulièrement... Contre toute attente, Edward Cullen m'a été bien moins désagréable : derrière son côté preux chevalier pas tout vampirique - le vampire reste la créature mythique sexuelle par excellence, alors le "pas de sexe c'est mal " est risible, mais passons - , il est bien plus complexe qu'il n'y paraît, et donc pas totalement inintéressant. Je ne me penche pas davantage sur tous les autres personnages gravitant autour d'eux, formant un ensemble digne d'une gentillette série américaine pour ados. Et c'est là le gros point noir de ce roman : à l'image de sa narratrice, l'histoire est d'un gnangnan, totalement attendu, qui m'a ennuyé les trois quarts du temps.
J'admets donc que Fascination est un roman qui peut plaire, surtout aux adolescentes, mais personnellement, je l'ai trouvé bien fade. C'est sans compter bien sûr sur son adaptation consternante (je suis allée jusque là tout de même), qui en ajoute des tonnes quant aux bons sentiments, et surtout qui nous montre que les vampires sont de très belles boules à facette quand ils sont en plein soleil... Comme vous l'aurez compris, je m'arrête là dans cette saga, sans grande surprise.