Je me suis enfin décidée à regarder King-Kong, il était temps ! En fait, si j'ai attendu, c'est parce
que j'avais des a priori sur ce film de Peter Jackson qu'il
a adapté de la version de 1933, et non pas de celle de 1976, avec Jeff
Bridges et Jessica Lange. J'en avais entendu tellement
de commentaires négatifs, qu'après la claque Lord Of The Rings (même si bon, le dernier volet manque de fidélité à mon goût), je dois dire que j'avais un peu peur du résultat...
Avant
de parler de mon ressenti sur le film (enfin plutôt sur les films,
puisque j'ai choisi dans cette
chronique de comparer la version de 2005 à celle de 1933 : je ne
sors pas d'une cursus d'université de littérature comparée pour rien !
^^), un petit résumé : New York, 1933. Carl Denham projette
de réaliser la fin d'un film dont le cadre serait Skull Island, une
île mystérieuse se situant vers Singapour. Il engage pour cela une
figurante / une artiste de music hall (selon les versions),
Ann Darrow, dans le rôle principal. A l'arrivée sur l'île, Denham
dévoile son véritable projet : découvrir la créature qui est censée se
trouver sur cette île et la filmer. Mais la découverte de
King Kong va entraîner bien des mésaventures pour l'équipage et la
bonne poursuite du film...
J'ai eu raison de ne pas rester sur mon a priori
puisque j'ai trouvé que le film de Peter Jackson était
de très bonne qualité : l'histoire se tient et est particulièrement
fidèle à l'originale (même si des personnages ont changé de rôle et
certaines scènes ont été allongées), le casting est
convaincant et bien choisi (Naomi Watts, Jack Black, Adrian
Brody...), les décors, ainsi que King-Kong, sont vraiment réussis. Je ne
comprends pas d'ailleurs ce qui a été reproché à ce film :
j'ai été rapidement prise par la très bonne atmosphère mise en
place, et à aucun moment je ne me suis ennuyée. En plus, il respecte
fidèlement la version dont il s'inspire... Comme quoi, le goûts
et les couleurs !
Mon
erreur a peut-être été par contre de regarder en premier la version de
2005 : le choc visuel a été de taille
avec la version de 1933, pas trop pour les scènes "normales", mais
pour les apparitions de King-Kong et son côté très marionnette. Cette
première version se laisse malgré tout regarder, surtout
quand on se replace dans le contexte de l'époque où il a bien sûr
été tourné.
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